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DIAPORAMA

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Récit et photos de voyage
Sahara, le désert de la Tadrart

Désert de la Tadrart, première impression...

Djanet- Chaos d'Imaharaten- Oued In Djaren- Tisteka- Cirque de Moul n'Aga

Notre voyage avec nos huit compagnons ainsi que Patrick notre photographe-accompagnateur se déroule en 4x4 avec l'agence Zériba Voyage et son équipe: Bahous le chef d'agence, Sidali le guide, Ama notre cuisinier talentueux aidé d'Amar. Kader et Hamida seront nos chauffeurs et Larbi, notre barde, animera nos soirées avec ce merveilleux instrument traditionnel qu'est l'Oud orientale.

Partis de Djanet, petite ville locale, nous sommes vite plongés dans les paysages du désert, que nous ne quitterons pas pendant une semaine. Nous traversons le chaos d'Imaharaten pour monter le bivouac dans le site des dunes noires : le sable clair du désert est recouvert de petits grains noirs. Des cailloux de différents formes, éclatés par le gel, forment des mosaïques de toute beauté. Le soleil décline sur le désert qui se pare de couleurs chatoyantes. Nous passons notre première nuit à la belle étoile, la voie Lactée nous éclaire de sa lumière diffuse, des milliers d'étoiles, un silence absolu... On se retient de dormir tant la nuit est belle, mais le marchand de sable passe...

Le lendemain, nous entrons dans le désert de la Tadrart par l'oued In Djaren. Nous découvrons les premières peintures et gravures rupestres, telles ces immenses girafes. Ensuite nous passons à Tisteka, puis au pied du rocher appelé la «mosquée» pour sa taille imposante. Le cirque dunaire de Moul n'Aga sera le lieu de notre second bivouac dans le désert. Nous profitons des lumières extraordinaires de fin d'après-midi pour se faire une bonne séance photo: sujet, le désert, harmonie des dunes et des rochers. Après un succulent repas préparé par Ama, nous nous endormons pour une nuit réparatrice.


Désert de la Tadrart, l'émerveillement...

Cirque de Moul n'Aga- Ain Zaouatane- Arche de Guentihak- Oued Tihak- Rocher du «Hérisson»- Dune de Tin Merzouga- Ain Zaouatan

Dès l'aube, nous partons marcher dans le désert pour profiter des dunes qui s'illuminent peu à peu. Disposées en arc de cercle, elles sont plus belles les unes que les autres et nous avons toujours envie de voir la suivante derrière la crête. Après avoir retrouvé le groupe pour le p'tit déj, nous reprenons notre voyage dans le désert le long de l'oued In Djaren en passant par le rocher appelé «le chameau» , le site grandiose d'Ain Zaouatane composé de dunes et de monolithes rocheux. Puis nous atteignons l'arche de Guentihak, superbe porte ouverte sur le désert. Nous établissons notre bivouac dans l'oued Tihak au pied d'un rocher en forme de «brocolis». Des traînées blanches dans le ciel viennent agrémenter les photos. L'éclairage est fabuleux, nous sommes comme des gosses devant tant de beauté.

Le jour suivant, après une randonnée matinale, le p'tit déj et les caprices d'un 4x4 vite déjoués par ces hommes qui savent tout faire, nous traversons, en plein désert, un grand plateau aux allures de Colorado avant d'atteindre le rocher du «hérisson» puis d'installer notre bivouac au pied de la plus haute dune de la Tadrart : Tin Merzouga et ses 170m. Nous ne pouvons résister à l'envie de grimper sur ses flancs pendant que certains préfèrent immortaliser nos silhouettes sur son arête effilée avec leur téléobjectif, plus gros les uns que les autres. Après une petite demie heure d'efforts soutenus, nous parvenons au sommet ; Patrick Chatelier, à notre grande surprise est monté par l'autre côté et nous attend en haut, puis, en quelques minutes, il dévale la pente jusqu'au bivouac. Quant à Danièle, Patrick et moi-même, nous prolongeons notre traversée, suivant l'arête de plus en plus fine, pour profiter des lumières rougeoyantes du soleil qui éclairent le désert, pour le plus grand plaisir des yeux.

Nous sommes réveillés les premiers: pas question de manquer une randonnée au lever du soleil, pour capturer les belles lumières sur le désert. Une fois le le campement levé, nous nous dirigeons vers un très grand plateau surmonté de pics abrupts, dénommé «le cirque». Le sable est de plus en plus rouge. Nous installons notre bivouac à Ain Zaouatane, les dunes sont vierges, aucune trace. Après le repas, c'est une soirée musicale mémorable où Larbi et Sidali rivalisent de virtuosité à l'oud. De notre côté nous nous époumonons à chanter tous ensemble "Alouette, gentille alouette..." et ceci sans oublier le cérémonial du thé : le premier, amer comme la mort, le second, doux comme la vie et le troisième, sucré comme l'amour.


Désert de la Tadrart, adieu au plus beau des déserts...

Ain Zaouatan- Alidema- Portes du Ténéré- Erg Admer, gravure «la vache qui pleure»- Djanet

Dès les premières lueurs de l'aube, nous repartons à l'assaut du désert: nous montons une dune en forme de cratère, l'autre de triangle parfait, les miracles du vent. En route, de nombreuses gravures rupestres (éléphant, vache, poisson) et une fougère fossilisée, puis le paysage devient un peu plus monotone, l'esthétisme du désert avec ses dunes et ses formes rocheuses, laisse petit à petit la place à des étendues de pierres. Après une nuit nuageuse et un lever sous la grisaille, nous poursuivons dans ce décor assez monotone pour sortir du désert de la Tadrart et arriver, en plein milieu de nulle part, devant un grand panneau indicateur orange avec plein de directions. Nous installons notre dernier bivouac dans le site d'Alidema. Le sable est de nouveau très clair et beaucoup plus grossier mais il y a des roches aux formes très évocatrices tel un crocodile ou encore un chien.

Nous repartons pour une longue journée de 4x4 en longeant les portes du Ténéré avant de rejoindre le goudron et de faire un détour vers l'incontournable gravure de «la vache qui pleure» au pied de l'Erg Admer. Notre 4x4 est fatigué, il est temps que notre périple se termine pour lui. Retour vers 13h à Djanet pour une douche bien méritée. Après un après midi de ballade dans la ville, c'est le temps des adieux avec le groupe ainsi que Patrick Chatelier qui rentrent en France. Nous nous continuons le voyage!

Auteur : Patrick Willemain