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Récit et photos de voyage:
le Pérou et le lac Titicaca

L'Île des Uros

C'est par le lac navigable le plus haut du monde que nous débutons notre voyage au Pérou. Nous utilisons le transport local « tchuc-tchuc » pour rejoindre les rives du lac Titicaca où nous attend notre bateau. Une intense activité règne sur le lac Titicaca qui marque la frontière entre la Bolivie et le Pérou. Nous atteignons, en 1/2h environ, les îles les plus célèbres du lac Titicaca, les îles flottantes des Uros. Les indiens qui y vivent continuent, pour les besoins du tourisme, à se présenter comme des Uros, bien que ce peuple du Pérou, d’origine inconnue, se soit éteint dans la 1ère moitié du XXe siècle. Les indiens qui vivent sur les îles en roseau, descendants métissés de peuples du Pérou tels que Uros, Aymara et Quechua, perpétuent leur mode de vie, bien que leur langue ait disparu .

Sur les îles des Uros, tout est bâti en roseau : les maisons, les écoles et jusqu’au sol lui-même, tout repose sur des pilotis faits de troncs d’eucalyptus. A mesure que les couches inférieures des roseaux pourrissent, on rajoute de nouvelles couches en surface. Les barques qui demandent de 3 à 6 jours de travail, durent environ 9 mois. En dehors de la confection de toutes sortes d’objets en roseau, les Uros vivent de la pêche, de la récolte de plantes lacustres mais surtout du tourisme du Pérou. Nous faisons donc une halte sur ces îles, achetons de l’artisanat local et faisons un tour dans une de ces barques en roseau ; c’est à voir mais... on attend le touriste... dommage …


L'Île de Taquilé

Deux heures de navigation nous améne sur l’île de Taquilé, l’île des tisserands, qui gèrent eux-mêmes les activités touristiques de l’île afin de sauvegarder leurs traditions face à l’afflux des visiteurs au Pérou; l’activité principale, sinon unique des habitants de Taquilé est le tissage. Après un repas typique pris dans un petit estaminet où nous est servie la spécialité du lieu, la truite grillée (la trutcha), David nous explique la fabrication des bonnets et des différents textiles par les familles quechuas qui peuplent l’île de Taquilé : ce sont les hommes qui tricotent les bonnets traditionnels qu’ils porteront, à l’aide d’une fine laine de mouton. Les couleurs et les motifs des vêtements sont révélateurs du statut social de celui qui les porte. D’autres détails peuvent être significatifs : un homme marié portera un bonnet de laine avec des pompons rouges tandis qu’un célibataire se reconnaîtra à ses pompons blancs. Certains vêtements ne se portent que les jours de fête. Le rouge et le bleu sont les couleurs dominantes.


L'Île d'Amantani

Nous voici repartis pour l’île d’Amantani au Pérou où nous passerons la nuit chez l’habitant, dans la famille de David qui nous accueille simplement mais chaleureusement. Chacun s’installe dans sa chambre, pièce simple aux murs blanchis de chaux, meublée d’un lit et d’une chaise et décorée de nombreuses images pieuses et ensuite, David et Noé nous proposent d’aller vers le centre de l’île d’Amantani, sur la place du village, là, très peu de touristes, nous sommes vraiment immergés dans une société andine qui a conservé les mêmes traditions depuis des siècles, il n’y a sur l’île d’Amantani ni électricité ni eau courante. Nous avons la chance d’assister à une fête locale qui a regroupé tous les habitants du village d’Amantani, après une allocution du chef du village, les villageois font brûler de la paille et font une farandole autour tout en étant déguisés, de nombreux enfants viennent autour de nous, nous sommes un peu les « bêtes curieuses » du village d’Amantani. De retour au gite, nous apprécions le repas préparé par nos hôtes : soupe de blé, légumes, pâtes, omelette et dessert typique du Pérou à base de maïs, cannelle, clou de girofle, sucre puis chacun rentre dans « ses appartements » pour une bonne nuit car demain une mise en jambe est prévue pour s’acclimater à 4000m avant le début du trek dans 2 des plus belles cordillères du Pérou. Récit photos Pérou Lac Titicaca Récit photos Pérou Uros Récit photos Pérou Taquilé Amantani

Je me réveille de bonne heure pour aller apprécier le lever de soleil sur Amantani, je rencontre de nombreux villageois qui commencent leur journée, les uns avec leur troupeau de vaches, les autres avec les moutons, d’autres encore qui filent la laine, après un « buenos dias » échangé. Je continue ma ballade en bordure de côte pour admirer les couleurs enchanteresses du lever de soleil sue le lac Titicaca avant de rejoindre mes amis vers 7h pour un super petit déjeuner à base de crêpes préparées par notre hôte. C’est vers 8h que nous partons pour le sommet de l’île d'Amantani vers 4100m d’altitude en compagnie de David, Noé et notre batelier mais en laissant Yann, pas en forme qui préfère se reposer. En route, David nous montre la plante typique du Pérou « quantuta » puis la « muña » dont nous avons pu apprécier l’infusion hier sur Taquilé.

Amantani respire la sérénité et surtout l’authenticité du Pérou, nous croisons de nombreux villageois et nous pouvons admirer de beaux paysages tranquilles : chemins creux bordés de petits murets, cultures en terrasses, troupeaux de moutons et magnifiques panoramas sur le lac Titicaca. En 2 bonnes heures de marche, nous faisons le circuit de la Pachamama (mère terre) à la Pachatata (père terre), en haut, nous rencontrons un petit joueur de flûte ainsi qu’un tailleur de pierre. En montant, Rozenn se fait immortalisée sur une pierre, son 1er 4000m puis en redescendant, nous passons à côté d’un stade avec gradins et pistes bien délimités. Rozenn, prof de sport et spécialiste du 400m, lance un défi à Patrick : Que dirais-tu d’un 400m à 4000m? Aussitôt dit, aussitôt fait, David et Noé n’en reviennent pas: ils sont fous ces « gaulois ».

De retour au gite vers midi, nous faisons honneur au repas à base de fèves et de patates douces avant de rejoindre notre embarcation vers 14h pour Puno sur le Lac Titicaca que nous atteindrons vers 17h30.

Auteur : Patrick Willemain